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3 avril 2024 3 03 /04 /avril /2024 17:15

Toute une page dans le Figaro pour nous déclarer qu’elle est progressiste.

Curieux cette manie de ces journalistes (l’est-elle d’ailleurs, ou n’est-elle que leur sicaire en chef dans l’antre de la radio publique ?) de vouloir s’affubler de ce qualificatif en laissant entendre que tous ceux qui ne sont pas de leur avis sont opposés au progrès. Ils ont une vision d’ailleurs étroite de ce progrès : ce serait celui des moeurs,  comme si la sexualité avait changé depuis des millénaires, au plus sa perception; celui de l’amour des autres, comme si la religion chrétienne ou le bouddhisme n’avaient jamais existé, au moins leur doctrine; celui de l'adulation des experts et autres « scientifiques », dans l’oubli que la recherche est dans la réfutation des erreurs et approximations du passé, mais aussi du présent.

Adèle van Reeth est surtout dans la joie de la propagation des rires sarcastiques moquant les faibles ou les éloignés, la certitude de bannir des ondes les négationnistes de tout poil (du désastre climatique au sinistre sort des palestiniens), la fascination de la propagande de sa consoeur Ernotte avec son slogan «on essaie de représenter la France telle qu’on voudrait qu’elle soit ».

 

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10 décembre 2023 7 10 /12 /décembre /2023 17:18

Sur les ondes ramollissantes de France Inter, l’arabe du passé (Ali Badou, le héros de la Mitterandie, encore vaillant aujourd'hui) babille avec une horde de nanas (les héroïnes des Laurence Bloch, Adèle van Reeth et autres Sibyle Veil) autour de tous les sujets qui peuvent faire pleurer, compatir, gémir, dans une ambiance feutrée de gynécée ou de harem. Les seules piques assassines sont réservées aux négateurs de la révolution climatique, aux contempteurs des fariboles du genre, aux ennemis des mixités de toute espèce. Dans cette atmosphère de sucreries, de fous rires étouffés, de haines scélérates contre ceux à qui il ne faut pas pardonner, pèse le poids des idéologies communisantes du passé et le règne des pétasses d’aujourd’hui.

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25 août 2023 5 25 /08 /août /2023 10:50

Un bruit assourdissant monte de France-Inter :

  • Hymnes au féminisme dans ses aspects les plus grotesques de recherche d’héroïnes repêchées dans les oubliettes de l’histoire, de dévergondées trainant dans les loges des spectacles, de ridicules s’exhibant dans des stades ;
  • Péans aux écologiques qui immolent la rationalité à l’urgence climatique, à l’extinction des espèces, le tout dans une ambiance enrobée des vapeurs de beuh et de rails de blanche ;
  • Assourdissement des auditeurs par du slam, du rap, du hip-hop et autres beuglements venant de l’enclos des cités ou des ghettos boboïsés ;
  • Cris d’orfraie devant toute atteinte au prêt à penser « woke », qu’il s’agisse de meurtres de poissons, de mains aux fesses, du nuancier de couleur des peaux, de légitimité des antifas, de ricanements à l’endroit des drag queens, de cheminements doux …
  • Vociférations bellicistes contre toutes les atteintes aux « valeurs », contre tous les agresseurs de manifestations tranquilles, contre tous les mécréants empêcheurs d’islamiser en rond, contre tous les saboteurs de sigles révérés tels qu’IVG, RSA, OTAN, PAF, UE, ONG, enfin contre tous les ennemis sournois, diaboliques, inféodés au grand capital, du service public.

Ah, les vertus du silence ! Ah le plaisir des voix du silence ! Ah le désir d’une submersion par une mer de silence !

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10 juillet 2023 1 10 /07 /juillet /2023 10:57

Quand je constate le ramdam provoqué par la nomination de Geoffroi Lejeune (certes conservateur, mais fort peu excité dans ses entretiens sur Cnews avec Julien Dray) à la direction du Journal du Dimanche, j’imagine le tollé lorsqu’arrivera l’indispensable, l'inéluctable privatisation de France-Inter accompagnée du renversement de sa direction actuelle. Pourtant le JDD était fort peu gauchiste dans mon souvenir des quelques fois où je l’ai lu, alors imagine-t-on ce que provoquera la vente de la radio de service public à un Fox News, un Mediaset :  une profanation du temple des pensées woke, du saint des saint des saints de l’opinion convenable sur tous les écologismes, féminismes, créolisations, du lieu de culte dévolu au mépris de ceux qui ne pensent pas ou si peu. Espérons que cette première petite secousse dans la presse soit l’avant-goût d’une véritable révolution de tous ces médias embourbés dans leur ornière et qu’enfin les politiques osent libérer tous ces moyens d’expression de leur assujettissement aux participations et/ou aux subventions de l’Etat.

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8 juillet 2023 6 08 /07 /juillet /2023 15:42

Les conservatrices de France-Inter : elles sont incapables de changer un iota à leurs discours. Ah le droit du sol qui donne au hasard ou à l’intérêt la nationalité française ! Ah les mesures qui dénient la vie de l’IVG à l’aide active à la mort des vieillards ! Ah les cultures venues d’ailleurs du rap au country, en passant du rock au reggae, ou du folk au funk, que des notes écrasées par le bruit du tam-tam.

Les réactionnaires de France-Inter : elles ont une passion pour les forêts du moyen-âge, les animaux féroces éradiqués jadis à grand peine, les artistes inconnues du temps passé entre Artémisia Gentileschi, Judith Leyster, ou Vallayer-Coster, les femmes politiques des siècles passés jetées dans les oubliettes de l’histoire comme Olympe de Gouges fille entretenue, Louise Michel antisémite militante, Dolores Ibarruri la sanglante.

Les croyantes de France-Inter et leurs religions apocalyptiques et prophétiques: révolution climatique clamée comme une évidence quand elle n’est qu’un scénario parmi d’autres ; combat contre le racisme qui doit s’amplifier quand il n’est qu’un cache misère à l’exode des populations d’Afrique ; lutte pour le féminisme martelée pour des objectifs vains quand sont oubliées les mutilations sexuelles, les inégalités juridiques de la chariah ; combat contre l’homophobie s’embrouillant dans une destruction de la famille.

Les vieilles admiratrices de la virilité de France-Inter : dans l’envahissement des ondes de leurs vagissements hystériques, les plus rigolos sont les accents masculins des commentatrices du vélo et du foot, ou des combats dans les zones de guerre ; il ne faut pas oublier leurs clameurs libertines pour affirmer leurs conquêtes masculines, leurs droits à un plaisir identique à celui des hommes.

Les journalistes de France-Inter sont-elles passéistes à ce point ?

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24 juin 2023 6 24 /06 /juin /2023 18:54

Karine Becard a montré sa méchanceté dans la matinale de France-Inter quand elle n’a pu cacher sa joie au débarquement de Geoffroi Lejeune comme rédacteur en chef de Valeurs Actuelles en précisant que ce départ sanctionnait son excès d’extrémisme d’extrême droite ; elle redoubla la mise avec des mots jubilatoires pour indiquer la grêve du Journal du Dimanche à l’annonce que ledit Lejeune, allait en prendre la responsabilité grâce à l’appui de Bolloré.

La même Bécard bavotait, peu après, sa bêtise lors de son entretien avec Panier-Rumacher : elle s’indignait que les pays pauvres n’aient pas beaucoup plus de contrôle du FMI ou de la Banque Mondiale alors qu’ils n’ont pas le sou pour en être actionnaires, elle morigénait la ministre de ne pas accélérer la transition énergétique dans les pays du Sud quand la seule véritable question est de les faire accéder massivement à l’électricité, elle gargouillait d’insatisfaction du fond de sa gorge quand la ministre se gargarisait de quelques succès sur les milliards de dollars balancés (plutôt promis, d’ailleurs) à des régimes ou corrompus ou sans administration pour les dépenser rationnellement.

Oui bête et méchante, mais sans le talent d’Hara-Kiri.

 

 

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11 juin 2023 7 11 /06 /juin /2023 11:33

Eric Delvaux et Carine Bécard, avec un zèle au-dessus de tout éloge, s’efforcent au bobard mou dans les matinales du week-end de France-Inter. Mou mais pesant. Sans structure donc ramollo, et avec préjugés d’où le sectarisme rigide.

 

Alors ils nous déversent leur sentimentalisme affligeant : ils vont pleurer sur les bébés blessés par un énergumène à Annecy et se féliciter des rassemblements « citoyens » organisés en leur honneur au lieu de nous parler du courage de ceux qui ont chassé l’agresseur. Le fait divers est transformé en sororisation entre mères anonymes. La réflexion sur le malheur subit qui afflige des innocents se mue en clameurs imbéciles sur le plus jamais ça.

Ils nous bassinent de leur haine du changement climatique transformant les scénarios non probabilisés du GIEC en certitudes qui viendront nous accabler. La prophétie de calamités devient le pain quotidien de leurs prônes sur nos fautes passées, sur nos abus d’occidentaux qui ont massacré la planète dans leurs délires coloniaux, sur notre apathie avant le déluge qui va submerger les pays exploités. Méli-mélo de repentance, de délires apocalyptiques construits sur des hypothèses fragiles d’un consensus mollasson sur notre futur climatique.

Ils nous imposent leur lecture des valeurs qu’il faut défendre : celles d’ukrainiens qui balancent des missiles qui ne touchent que des objectifs militaires (ceux des russes sont spécialisés sur des cibles civiles), qui sont les héritiers d’oligarques repentis, naguère tout aussi sauvages que ceux du gang du Kremlin. La cruelle guerre entre cosaques et tatares devient une défense d’un occident qui a bien d’autres fronts à s’occuper que ceux d’une délimitation d’une frontière floue dans une steppe balayée par les invasions.

 

Ils ont l’audace de se présenter comme les serviteurs d’un service public intransigeant avec la vérité et ouvert à toutes les opinions (sauf bien entendu celles qui sont des délits). Ils n’existent que pour répandre des stéréotypes qu’ils font défendre par des « experts », des « scientifiques », des « sachants».  Quand, par mégarde, un invité s’égare en dehors des opinions de France-Inter, s’élève toute suite, avec passion, le ton du maître qui tance l’indiscipliné : savez-vous où vous parlez, lieu de pureté de la doxa ? Respectez nos auditeurs qui ne tolèrent que l’alignement avec le bon ton. Le malin est partout, le déviant sait utiliser des voies étranges, vite revenez sur le bon chemin.

 

Le bobard mou retentit comme des cymbales dans l’enceinte à l’air appauvri de la Maison Ronde.

 

 

 

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19 février 2023 7 19 /02 /février /2023 11:29

Les deux belluaires de la matinale du week-end de France-Inter, Carine Bécard et Eric Delvaux, au milieu de leur guerre contre le réchauffement climatique, leur lutte pour la promotion des trans, et leur combat contre les fachos, ont imaginé d’inviter un certain Patrick de Saint-Exupéry. Un féroce belliciste qui, ce matin, a proclamé très haut sa haine de Poutine assimilé à un voyou, une petite frappe, sa méfiance envers Macron qui manifestait son soutien de l’Ukraine avec ce qu’il jugeait trop de mesure, et une admiration de la fermeté des Etats-Unis. Cette soif d’extermination du régime poutinien est certainement louable, encore faut-il qu’elle se manifeste avec cohérence. Proclamer très haut qu’il faut combattre les russes en envoyant au carnage des mercenaires ukrainiens et surtout pas de gentils boys bien de chez nous, est une hypocrisie critiquable : si les valeurs à défendre sont importantes on ne se cache pas derrière des supplétifs. S’effaroucher de la cruauté des armées russes est nécessaire mais ne peut excuser le cynisme du complexe militaro-industriel américain manifesté ces dernières années en Irak, en Afghanistan, au Yémen et maintenant en Ukraine. S’allier avec le régime mafieux (corruption de la famille Edogan), illibéral (emprisonnement des opposants), fauteur de guerre (en Arménie et Haut Karabagh) de la Turquie, au nom de la défense de la démocratie est tout bonnement irrationnel.  

Mais Patrick de Saint-Exupéry n’a aucun complexe, et déblatère contre l’empire russe en ne proposant que sa disparition car il est l’ennemi absolu. Tant de rationalité, tant de nuance, tant de sentiments de paix nous font croire que ce pauvre type est bien sa place  dans le monde de France-Inter et très loin du journalisme d’investigation.

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